Sur un coup de tête, une de nos salariées est partie en vacances en Sicile et en a profité pour rencontrer Paola Nastasi qui produit avec son père les belles oranges sucrées de Sicile.
Petit compte-rendu de la visite…
Les oranges de Biosiculia sont cultivées à Syracuse, dans le sud est de l’île. Le père de Paola cultivait à l’origine seul 3 hectares d’oranges Navel, 5 hectares de citrons ainsi que des amandes d’Avola (ville voisine). Notre ambassadrice n’a pas eu la chance de le rencontrer mais il ferait partie des purs, durs et passionnés de la bio qui parlent aux arbres. Il s’est reconverti en bio dans les années 2000 mais travaille dans cette philosophie depuis le début.
Les circuits-courts : la solution pour sauver l’agriculture sicilienne
En 2012, Salatore Nastasi manquait de déposer le bilan de son exploitation : les coopératives locales achetaient le kilos d’orange à 30 centimes d’euros quand le coût de cueillette avoisinait les 15 centimes du kilo. Paola a rejoint l’exploitation à ce moment et a développé la vente directe à travers les G.A.S. (AMAP italiennes) dont une bonne partie en France. Pour arriver jusqu’à La Carline, le circuit géographique de l’orange n’est certes pas locale en comparaison aux pommes du Diois (mais toujours plus que les oranges de Californie). Mais le circuit de commercialisation devient intéressant : d’un circuit comprenant quatre intermédiaires entre le producteurs et le consommateurs, nous passons à un!
Avant : Salavatore Nastasi – Coopérative Locale – Marchés de gros (type Rungis) – Plateforme d’achat (type Relais Vert) – La Carline – Consommateurs
Aujourd’hui : Biosicula (entreprise gérée par la famille Nastasi) – La Carline – Consommateurs
Les conséquences pour l’entreprise de Paola et son père : d’une personne exploitante, ils sont dorénavant 9 à travailler sur la ferme dont 7 salariés à temps plein.
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