Nous y sommes ! Mais où ça ? Et bien, dans cette saison où les fruits et légumes se font rares !
Non, en fait ce sont les fruits et légumes en direct producteur qui touchent à leur fin.
Les pommes de Toinon Verdet et de Yann et Virginie Houlette (T’air de famille) sont terminées, tandis que Biosicula (les agrumes de Sicile) nous envoie de moins en moins de variétés différentes. Et oui, les bonnes choses ont une fin et on très contents de cette super saison !
Côté légumes, on est dans la période creuse mais ça revient petit à petit avec les feuilles et les légumes primeurs de la Ferme des Volonteux et celle de Julien Blachon. Nous avons de belles et grosses salades de la ferme des Volonteux ainsi que de la roquette, des bottes de betteraves, navet et d’autres bonnes choses livrées par Julien Blachon.
Ce sont aussi les plants qui font leur entrées. Nous travaillons avec Delphine du Jardin Divers (page facebook également), à Die et David des Jardins de Tétragone au sein de la Ferme des Volonteux. Plants potagers et aromatiques sont temporairement sur nos étales ainsi que quelques fleurs à venir.
Parmi la saisonnalité des fruits et légumes à La Carline, un petit mot sur les bananes.
Ce produit-là, vous le connaissez. Mais connaissez-vous celles des Canaries ?
Sachez que c’est l’un des produits que l’on vend le plus dans l’année (il se cultive toute l’année, ça aide) et de ce fait nous testons différentes bananes pour toujours se rapprocher des plus éthiques. Sachez donc que nous avions déjà fait un test peu concluant (conservation, prix et régularité des approvisionnements) il y a quelques années avec des variétés Pointe d’or des îles françaises. Aujourd’hui on se lance avec la bananes des Îles des Canaries, ce sont celles que vous trouvez actuellement sur nos étales. En bref quelques informations supplémentaires.
Premier changement qui vous concerne directement, le prix. Il a augmenté de quelques centimes et cela est dû aux coûts de production plus élevés aux Îles Canaries qu’en République Dominicaine. Cela en vaut la peine voyez par vous même.
Pourquoi les prendre en Espagne ? C’est plus proche de 4000 km ! Nous divisons par 2 les Émissions de Gaz à Effet de Serre et ce n’est pas rien ! En se rapprochant des producteurs il est peut-être plus évident d’avoir une idée de leur façon de travailler. Aux Canaries, ils s’associent (ASPROCAN) et décident d’adapter leurs techniques pour être conforment à la réglementation européenne. Celle-ci limite l’utilisation de pesticides de synthèse et renforce les mesures en faveur de la protection de l’environnement, de la sécurité alimentaire et de la santé humaine. Ainsi les producteurs font un mixte entre les techniques culturales ancestrales et les nouvelles techniques pour limiter leur impact environnemental.
Elles sont (un peu) moins « belles », certes, on doit cela au climat moins cordial aux Canaries qu’en Rep. Dom. A cause de vents violents, les bananes s’entrechoquent ce qui explique ces marques sur la peau. Néanmoins, cela ne dégrade pas leur goût et je suis même sûr que ça participe à leur goût plus authentique ! testez-les, vous y reviendrez !
Côté fruits locaux, un petit mot d’abord pour soutenir nos producteurs et pour vous faire un état des lieux très bref de la situation. Nous avons eu, dans le Diois et au-delà une succession de jours très froids suite à une succession de jours chauds. Brève explication : il fait doux, les bourgeons sont avancés, les fleurs s’ouvrent et sont prêtes à la pollinisation. Suite à cela, du gel. Vous vous en doutez, les fleurs, fragiles, n’ont pas tenu le choc et sont mortes de froid. Pas de fleurs, pas de fructification possible. Donc pas de fruit. Il sera donc difficile, voire impossible, de trouvez des fruits du Diois ou de la Drôme cette année. Certains produits dérivés (compote, jus) seront également touché par cette « catastrophe météorologique ».