Le Café Coopératif aura lieu le Samedi 12 septembre à 13h45 à 18h à la halle de Barnave.
Un Café coopératif, qu’est-ce que c’est? C’est une démarche participative conviviale inspirée des méthodes de World Café. Ce travail exploratoire vise à creuser collectivement les questions essentielles qui nous animent et faire émerger de nouvelles actions. Ce temps vous permettra de vous familiariser avec les enjeux actuels de l’alimentation locale, d’enrichir les réflexions et de faire des propositions pour orienter le travail du conseil d’administration.
Concrètement le Café sera organisé en quatre temps avec un accueil à 13h45 :
14h-16h : Tables d’informations tournantes sur les trois thèmes de réflexions (présentés ci-dessous)
16h-16h15 : Pause café offerte avec les brioches & biscuits de l’Orée des Pains
16h15-17h30 : Table de réflexion approfondie sur chaque réflexions
17h30-18h : Restitution collective
Ami.e.s parents, nous réfléchissons à des animations à destination des enfants pour vous permettre de participer au café sur votre temps familial. Bienvenue aux bénévoles intéressé.e.s pour aider en la matière ! Les infos suivront la semaine prochaine.
Pour nous permettre d’organiser au mieux cet évènement, merci de nous signaler votre présence ou volonté de venir en cliquant ici.
Ces espaces coopératifs sont conviviaux et très enrichissants. C’est LE temps fort de la coopérative où nous pouvons comprendre et nous saisir collectivement des enjeux. Nous vous espérons nombreux et nombreuses !
Les axes de réflexion du Café Coop
1) Comment La Carline encourage la production bio du territoire ?
Pour soutenir la production locale, nous pouvons aller plus loin que l’offre de débouchés aux producteurs et productrices locales !Nous avons déjà commencé avec des prêts de campagne à 0%, des services de facturation, la planification des approvisionnements en amont, l’accompagnement de fournisseurs, l’investissement dans du matériel de conservation…
Depuis un an, La Carline accompagne aussi une reprise de ferme dans la zone de Chamarges à Die. Le projet : soutenir la création d’une ferme collective pour participer à la conservation des terres agricoles et éviter leur urbanisation, relocaliser davantage de produits de l’épicerie et créer un lieu de coopération agricole pour le territoire… A construire !
Une volonté guide ces actions : supplanter la concurrence du marché en créant de la coopération à l’amont entre les acteurs et actrices de la production, de la distribution et de la consommation. Les moyens d’organiser la solidarité de la distribution vers la production sont à explorer avec vous et les principaux acteurs et actrices concernées. Venez nourrir la réflexion !
2 ) Quelle répartition de la richesse créée par La Carline ?
La non-lucrativité de La Carline lui permet de se poser une question politique essentielle : «
Comment partager les richesses dans la filière alimentaire ? »
En 2019, nous avons ouvert le chantier en proposant une répartition des résultats en 4 piliers. Nous avons besoin d’approfondir avec vous cette réflexion pour affiner nos choix et concrétiser cette répartition. Notamment en creusant une éternelle question sous-jacente : comment démocratiser l’accès à ces produits sans entamer les revenus des travailleurs des fermes et des épiceries ?
La recherche du « juste-prix » anime la coopérative depuis le début de l’aventure. Pour nous permettre d’agir, nous devons élargir la réflexion au-delà de la notion de prix. Car sur un marché alimentaire inondé de produits issus d’une agriculture bio-industrielle, les prix du marché ne sont pas des références éthiques. Baisser les prix ne permettrait pas aux publics éloignés d’accéder aux produits bio et locaux, ni aux producteurs et à La Carline de trouver un modèle économique viable.
Création de produits solidaires (marmelade d’agrumes), baisse de marge sur les produits diois, dons aux associations et dons en nature … Nous avons initié des actions mais les possibilités restent encore vastes. A vos idées !
3) Comment La Carline grandit-elle dans un contexte de croissance de la demande ?
En 2017, le magasin s’était agrandi pour répondre aux besoins d’espace engendré par l’augmentation de l’activité… avec trois ans de retard ! Depuis 2016,
La Carline travaille avec Grap pour accompagner la création d’autres projets dans l’alimentation bio de proximité dont des épiceries (exemple de l’épicerie de Beaufort-sur-Gervanne et de Comme 3 Pommes à la ferm
e Marjerie).
Les circuits courts se multiplient sur le territoire mais la demande en produits bios et locaux et l’activité de La Carline continuent de grimper ! La coopérative doit-elle anticiper l’augmentation de l’activité par la création d’autres épiceries dans le Diois? Et si oui par quels moyens ?
Autrement dit, comment bien grandir et essaimer sans subir la croissance ? Venez y réfléchir avec nous !
Articles similaires
[…] Previous Next […]